Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
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Le cerveau identifie des objets et des personnes. Pour ce faire, il utilise les connaissances enfouies dans notre mémoire afin de reconnaître ce qui a un sens pour lui.Si les informations qu’il reçoit sont partielles, ou que les caractéristiques d’un objet sont déformées, il les transpose en comblant les vides. Ainsi, il utilise la mémoire et des indices contextuels pour « corriger ». Mais vigilance ! Il arrive qu’il se trompe… et c’est l’illusion.
Les processus de perception du cerveau fonctionnent selon un ensemble d’hypothèses acquises au fil de nos expériences. L’une de ces hypothèses est qu’il n’existe qu’une seule façon correcte d’interpréter les informations provenant des sens.Le cerveau s’aligne sur cette interprétation, la plupart du temps inconsciemment. Face à une image ambivalente, qui possède deux lectures possibles, le cerveau passe d’un motif à l’autre alternativement, sans savoir choisir.
Les sens reçoivent des informations provenant du corps et de son environnement.Pour gérer cet afflux continu, le cerveau se concentre sur les informations les plus essentielles à son fonctionnement et accorde moins d’attention à d’autres. Ainsi, notre cerveau détecte plus aisément les changements inopinés de temporalité ou d’espace que des transformations progressives, comme les nuances de luminosité. Chaud, froid, petit ou grand ? Tout dépend du référentiel de comparaison !
Le cerveau humain a développé des domaines d’expertise pour appréhender efficacement la réalité, comme par exemple dissocier les visages. Cependant, cette expertise s’appuie sur un ensemble d’hypothèses préalables inflexibles, rendant notre cerveau vulnérable. S’il permet une interprétation riche et intégrée, il peut être aussi incapable de résoudre une incohérence.
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Le fonctionnement des récepteurs sensoriels, le traitement des informations par le cerveau, les facteurs influençant notre perception… sont abordés lors de petites expériences et illusions.
Elles démontrent que la perception est multisensorielle et résulte de processus complexes, actifs et « intégrés ».
Unité des sciences du Vivant - espace de médiation au fond de l'exposition.
Cet exposé tirera parti du manège pour illustrer les conflits entre le sens de l’équilibre et de la vision et pour expliquer le fonctionnement du système vestibulaire et de la proprioception et leurs rôles dans la détermination de la verticale.
Des illusions telles que la sensation de voir le sol du manège pencher ou de ressentir une force qui nous tire vers l’extérieur seront expliquées à une ou deux voix par des médiateurs de physique et de sciences de la vie.
Unités de Physique et des sciences du Vivant - Salle de Mécanique
Nous vivons dans un monde en trois dimensions et nous ne disposons souvent que de deux dimensions pour le représenter (sur un tableau ou un écran par exemple). Notre cerveau doit alors interpréter ces images planes pour imaginer la scène en trois dimensions qu'elles sont censées illustrer. De nombreuses illusions visuelles reposent sur le fait que cette interprétation est parfois source de confusion.
Découvrez comment les mathématiciens se sont intéressés à ce problème de représentation en 2D d'objets en 3D, à travers les recherches sur la notion de perspective.
Unité de Mathématiques - Salle Pi
Sciences et Avenir : "Les illusions, ces fascinantes incomprises"
BFMTV : "L'expo qui trompe notre cerveau"
France Bleu : "Ça bouge à Paris"
Que faire à Paris ? : "5 raisons de courir voir l'expo ILLUSIONS"
L'Express : "l'exposition où on aime se faire tromper"
Le Huffington Post : "l'expo qui va faire dérailler votre cerveau ouvre ses portes"
La Croix : "l'exposition où on aime se faire tromper"
Cette exposition a été produite par le Bloomfield Science Museum de Jérusalem.
Elle est présentée dans le cadre de la Saison France-Israël 2018, avec le soutien de l'Institut français et du Comité des mécènes de la Saison.