Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
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Il n’existe pas de théorie scientifique globale sur l’amour. Pourtant, l’affection, l’attachement, la sexualité et l’empathie sont véhiculés par les mêmes molécules, déclenchent la sécrétion des mêmes hormones et empruntent les mêmes circuits neuronaux.La galerie des sciences vous permettra d'aborder le sujet en sept questions, explorées en détails par des neuroscientifiques, sociologues, sexologues, psychanalystes et philosophes.
L’amour, insaisissable, demeure central dans nos vies. Il est source d’immenses joies et aussi, revers de la médaille, de grandes tristesses.Mais, c’est quoi l’amour ? Des philosophes, sociologues et anthropologues donnent leur point de vue et tentent de répondre à cette question cruciale.
Pour les nouveau-nés, la proximité d’un adulte, réconfortante, est un besoin vital. La théorie de l’attachement, proposée par John Bowlby (1907-1990) après la Seconde Guerre mondiale, montre que c'est le lien avec l’adulte qui permet à l’enfant d’acquérir la confiance nécessaire pour explorer le monde. Ce besoin d’attachement reste présent toute la vie et joue un rôle important dans les relations aux autres et à soi-même.
Extrait de "Une histoire d’attachement"Cette vidéo est extraite du film "Une histoire d'attachement" présenté dans l'exposition.Ce film propose de définir la théorie de l’attachement développée par le psychanalyste John Bowlby dans les années 1950.
Les pratiques numériques imprègnent les échanges amoureux et sexuels. Il est désormais plus facile de rencontrer des partenaires en dehors de son cercle amical et professionnel, à l’abri des regards de son entourage, ce qui explique notamment le succès des sites et applications de rencontres. Le choix amoureux est-il pour autant plus libre, dégagé des contraintes sociales ?
Le cœur battant, les mains moites, une sensation de froid dans le ventre… tous les symptômes du stress et pourtant… c’est l’amour naissant. Si l’amour s’exprime dans le corps, c’est dans le cerveau que tout commence.L’état amoureux ou le désir sexuel sont des états affectifs complexes. Ils mettent en jeu des zones du cerveau impliquées dans d’autres fonctions cérébrales telles que la mémoire, l’image corporelle, l’image de soi, le langage ou encore la pensée abstraite.Mais malgré le nombre croissant d’études sur les mécanismes biologiques, cérébraux et psychologiques impliqués dans l’amour et la sexualité, le mystère demeure...
Dès avant la naissance, notre cerveau est organisé pour la vie en société, apprend à penser les autres et à être touché par eux. Souvent confondue avec la sympathie, la compassion ou l’altruisme, l’empathie joue un rôle crucial dans les relations humaines.
L’amour n’est pas seulement une émotion ou un sentiment, il se manifeste en pratiques, en mots, en objets. Remise d’une confidence, déclaration d’amour, don de son temps, partage du cercle d’amis et don de son corps... autant de manifestations qui appellent une réciprocité. L’amour se révèle également en creux : par le manque, les chagrins d’amour et la jalousie.
La sexualité humaine n’est pas uniquement affaire d’instinct et de contrôle de soi, elle est également le fruit d’un apprentissage. Pour qu’une situation donne lieu à un acte sexuel, il faut que les acteurs reconnaissent des signes propres à leur culture et à leur vécu. Chaque individu construit sa sexualité à partir d'informations glanées ici ou là, de la confrontation, parfois accidentelle, à la sexualité d’autres individus ou mise en spectacle dans des productions érotiques ou pornographiques. Quant au lien entre sexe et amour, il ne va pas de soi : on peut désirer sans aimer et aimer sans désirer.