Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
Découvrez le futur Palais
La sériciculture est en proie à une grave crise : une maladie décime les élevages de vers à soie. Le sénateur Jean-Baptiste Dumas appelle à la rescousse son ancien élève Louis Pasteur pour étudier l’épidémie. Les vers atteints sont parsemés de points noirs qui évoquent le poivre (pebre) et ont inspiré son nom à cette maladie, la pébrine. Toute une équipe s’installe dans le Gard et se met au travail avec ardeur pour sauver l’industrie de la soie : on veille jour et nuit les chambrées de vers à soie, on ramasse des kilogrammes de feuilles de mûrier pour les nourrir, on épluche les cocons, on trie, on broie et on observe au microscope…
Des maquettes tactiles et un praxinoscope illustrent le cycle du ver à soie et un diorama explique la méthode du grainage inventée par Pasteur pour éradiquer ces maladies.
Un encadré "les laboratoires" présente sur une carte de France les divers lieux où Pasteur s’est installé pour effectuer ses travaux. Avec ses collaborateurs, il n’a pas hésité à se déplacer sur le terrain et à improviser des laboratoires dans des lieux aussi improbables que des brasseries ou même une salle de café.
Avec cette étude sur les vers à soie, Pasteur se confronte à une maladie animale dont l’origine est microbienne. Si les micro-organismes sont responsables des phénomènes de fermentation et de putréfaction, ils peuvent aussi être la cause des maladies animales. En mettant au point les mesures pour protéger les vers des infections et notamment de la flacherie, il prend conscience de l’importance de l’hygiène pour limiter la propagation des épidémies. Ces travaux sont un prélude à de grandes recherches sur les maladies infectieuses et leur prévention.
> Vers l'acte V