Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
Découvrez le futur Palais
Au XIXe siècle, les maladies infectieuses sont la première cause des décès prématurés. La pensée dominante les attribue généralement à une activité anormale des cellules. Pour Pasteur, elles sont dues à la contamination de l’organisme par des microbes pathogènes extérieurs. Il en fait la démonstration avec la maladie du charbon. S’inspirant du vaccin contre la variole d’Edward Jenner, Pasteur cherche obstinément le moyen d’induire une immunité contre d’autres maladies animales et humaines. Il débute ses essais sur le choléra des poules et le charbon des moutons avant de s’attaquer à la rage, maladie qui terrorise les populations par la brutalité de ses symptômes.
Dans un décor de ferme un jeu vous invite à découvrir l’élaboration du protocole vaccinal, basé sur l’atténuation des bactéries.Une projection sur maquette évoque une démonstration publique de vaccination sur un cheptel de moutons ; un spectacle au trait expressionniste relate la mise au point du vaccin contre la rage et ses premières applications humaines et une projection sur une sculpture de mouton met en scène les recherches de Pasteur résolu à résoudre le mystère des “champs maudits”.
Pasteur a trouvé un moyen d’immuniser contre certaines maladies infectieuses : il atténue la virulence des micro-organismes responsables des maladies et les injecte dans l’organisme. À cette époque, il travaille sur la composition de ses vaccins de manière intuitive et ne comprend pas vraiment les mécanismes biologiques de l’immunité. Dans un premier temps, il pense même que l’immunisation consiste à consommer, jusqu’à épuisement, une substance du corps nécessaire au microbe pathogène. L’action des anticorps et des cellules phagocytes sera mise au jour par certains de ses collaborateurs et concurrents.
> Vers l'acte VI