Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
Découvrez le futur Palais
Prix Nobel 2013
Cette année, deux Américains, James E. Rothman (62 ans) et Randy W. Schekman (64 ans), ainsi qu’un Allemand, Thomas C. Südhof (57 ans), sont les lauréats du prix Nobel de physiologie / médecine. Cette distinction récompense leurs travaux sur la régulation du trafic vésiculaire, un système de transport de molécules indispensable au bon fonctionnement de nos cellules. Ces recherches fondamentales sont à la base de la mise au point de traitements des maladies dans lesquelles ce transport est perturbé. Par Stéphanie Kappler, médiateur scientifique de l'unité des sciences de la vie du Palais de la découverte
Le prix Nobel de physique de l’année 2013 a été attribué conjointement au Belge François Englert (81 ans) et au Britannique Peter W. Higgs (84 ans). Il vient récompenser leurs travaux théoriques menés dans les années 1960, conduisant à la prédiction du boson de Higgs, une particule fondamentale qui permet de rendre compte de l’origine de la masse des particules subatomiques. Ces travaux ont été corroborés récemment par la découverte effective de cette particule au CERN.Par Kamil Fadel, responsable de l'unité de physique au Palais de la découverte
Le prix Nobel de chimie de l’année 2013 a été attribué à l’Austro-Américain Martin Karplus (83 ans), l’Américano-Britannique Michael Levitt (66 ans) et l’Israélo-Américain Arieh Warshel (73 ans) pour leurs travaux sur la modélisation des réactions chimiques. Ces chimistes théoriciens ont développé des outils combinant mécanique classique et mécanique quantique afin de modéliser finement le comportement de grosses molécules, notamment de systèmes biologiques, lors de réactions chimiques. La force de ces outils réside dans le fait qu’ils sont applicables à tous les domaines de la chimie.Par Frédérique Salpin, médiateur scientifique de l'unité de chimie du Palais de la découverte
Terre & Univers
Les continents n’ont cessé de dériver au cours des temps géologiques. Parfois, ils se regroupent en un seul et même supercontinent ; à d’autres moments, ils se séparent et prennent des formes diverses et variées. Aujourd’hui, cela paraît presque évident, mais imaginez qu’il y a 50 ans à peine, la communauté scientifique commençait tout juste à l’accepter ! Nous vous proposons de retourner dans le passé, à partir des années 1910, pour retracer la genèse de la célèbre théorie de la tectonique des plaques.Par Lola Johannes, unité des sciences de la Terre du Palais de la découverte
Mots clés : tectonique des plaques / paléomagnétisme / anomalies magnétiques / dérive des continents / Alfred Wegener
Matière & Énergie
La lumière émise par la matière peut être classée en deux catégories : l’incandescence et la luminescence. La première, d’origine thermique, produit de la lumière dite « chaude » : elle est observable dans des corps chauds tels que les étoiles, le feu de bois ou les ampoules à filament. La seconde est d’origine non thermique et produit de la lumière dite « froide » : c’est celle que nous vous proposons de découvrir à travers quelques exemples.Par Ludovic Fournier et Véronique Polonovski, médiateurs scientifiques de l'unité de chimie du Palais de la découverte
Mots clés : luminescence / fluorescence / phosphorescence / chimiluminescence / luminol
Vivant \ Santé & Environnement
Il est fréquent qu’une tumeur réapparaisse malgré un traitement anticancéreux de prime abord efficace. Pour expliquer ce phénomène, l’existence de cellules souches cancéreuses avait déjà été envisagée il y a 20 ans. Une hypothèse qui se vérifie aujourd’hui dans le cas de nombreux cancers. Ces cellules persisteraient dans l’organisme malgré les traitements et seraient responsables du renouvellement du tissu tumoral, tout comme les cellules souches classiques assurent celui des tissus sains.Par Noémie Naguet de Saint Vulfran, unité des sciences de la vie du Palais de la découverte
Mots clés : cellule souche / cancer / tumeur / métastase / thérapie
Formes mathématiques
Avec un crochet et quelques pelotes de laine, on peut créer toutes sortes de formes insolites. Les napperons de nos grands-mères, généralement réalisés en tournant autour d’un point central, présentent de jolis motifs mais sont, très souvent, plats. Pour varier les plaisirs, on peut ajuster le nombre de mailles à chaque tour afin de fabriquer des surfaces courbes, allant du simple bonnet au récif corallien. Cette exploration est aussi l’occasion d’une rencontre entre mathématiques et activité manuelle.Par Gaëlle Vincent, médiateur de l'unité des sciences de la vie et Romain Attal, médiateur de l'unité de mathématiques du Palais de la découverte
En coulisses
L’exposition Moi, chercheur et inventeur sera présentée au Palais de la découverte dans le cadre du programme Un chercheur, une manip, du 25 février au 6 avril 2014. Les visiteurs s’émerveilleront devant un éventail d’innovations réalisées au sein de l’ESPCI ParisTech (École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris) ou par d’anciens élèves, et pourront apprécier l’impact direct des recherches fondamentales sur la conception d’appareils de tous les jours. Zoom sur trois de ces créations technologiques.Par Quentin Magdelaine, élève-ingénieur à l'ESPCI ParisTech
Mots clés : innovation / vulgarisation / découverte / sciences / technologies
Regard sur...
Unique musée d’histoire naturelle et d’histoire des sciences généraliste du Massif central, le muséum Henri-Lecoq recèle une vaste collection de 600 000 spécimens et objets, une bibliothèque spécialisée et un petit jardin botanique. D’abord cabinet de curiosités du botaniste éponyme, il est devenu un muséum, conservatoire du patrimoine naturel local, tout en intégrant progressivement la philosophie des centres de science modernes : mettre les collections au service d’un message vulgarisateur.Par Guillaume Trap, médiateur de l’unité de physique du Palais de la découverte et chercheur associé au service d’astrophysique du CEA et au laboratoire APC de Paris-VII et David Martina, ingénieur de recherche à l'ESPCI
La science à portée de main
Lors des fêtes, il n’est plus rare de voir surgir des bâtons lumineux qui brillent dans le noir après avoir été activés. On entend dire parfois qu’il faut les mettre au congélateur pour les recharger ou les conserver plus longtemps. Qu’en est-il réellement ? Pour le découvrir, voici quelques expériences que vous pourrez reproduire chez vous.Par Ludovic Fournier, médiateur scientifique de l'unité de chimie du Palais de la découverte