Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
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Alors que l’Europe vient de se réunir à Séville pour débattre des évolutions de sa politique spatiale, Découverte dresse le panorama des nouveaux programmes spatiaux. Parmi eux, Artemis, initié en 2017 par les États-Unis, qui se déploie sur fond de collaboration internationale et d’investissements scientifiques, technologiques et économiques colossaux. Parmi les partenaires, le Canada, le Japon ainsi que l’Europe, impliquée dans le développement d’éléments de la station orbitale Lunar Gateway* et dans l’envoi de la capsule Orion. La Chine se pose en rivale avec son programme spatial Chang’e. L’humanité affiche ainsi son ambition de retourner sur la Lune et de s’y installer durablement à l’horizon 2025-2030, plus de cinquante ans après la fin du programme Apollo, étape cruciale sur le chemin qui nous mènera à Mars.
Découverte se penche sur l’histoire, de plus de cinq mille ans, de la domestication du pommier. L’arbre que nous connaissons aujourd’hui est le résultat d’un processus complexe où interviennent variations climatiques, réponse adaptative à d’autres espèces, ainsi qu’hybridations nombreuses entre le pommier cultivé et ses parents sauvages à travers l’Eurasie. Grâce aux progrès en génétique, les chercheurs sont à même de reconstituer les principales étapes à l’origine de la grande variété de formes et de goûts de nos pommes actuelles. L’un des enjeux consiste désormais à préserver cette diversité génétique et à la mobiliser dans le contexte d’altération aiguë des écosystèmes qui caractérise notre époque.
Cette année marque le quatre centième anniversaire de la naissance de Blaise Pascal, grande figure savante du XVIIe siècle. Célèbre pour ses découvertes en mathématiques et en physique notamment, il participe au débat sur l’existence du vide qui occupe les savants et philosophes depuis l’Antiquité. Il réussit à en apporter la preuve lors d’une célèbre expérience de mesure de la pression, réalisée avec le baromètre de Torricelli, au Puy de Dôme, en 1648. L’impact est tel que le nom de l’illustre scientifique deviendra l’unité de mesure internationale de la pression, le pascal. Découverte revient sur cette longue dispute scientifique, qui vit s’affronter vacuistes et plénistes, pour terminer par la présentation des conceptions actuelles relatives à la nature du vide, ou plutôt des vides à différentes échelles, qui redonnent un certain intérêt aux théories du passé.
Terminons par un clin d’œil malicieux à l’actualité en visitant l’exposition Minimonstres, conçue par le musée des Confluences de Lyon et présentée en ce moment à Bordeaux. Elle nous fait découvrir tout un monde de parasites, de poux, d’acariens… et de punaises, avec lequel l’Humain est en interaction, consciente ou non. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?!
Bonne lecture à vous.
Bruno Maquart Président d’Universcience – établissement public du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie
*La Cité des sciences et de l’industrie vient par ailleurs d’ouvrir Mission spatiale, exposition permanente qui fait une large place à Artemis en présentant notamment la première réplique à échelle 1 du module européen d’habitation de la future station spatiale lunaire.
par Marine Cygler
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Du vide plein au plein de vide Un débat millénaire par Kamil Fadel
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