Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
Découvrez le futur Palais
Le prix Nobel 2014 de physiologie/médecine a été attribué à l’Américano-britannique John O’Keefe (74 ans) et au couple de Norvégiens Edvard (52 ans) et May-Britt Moser (51 ans) pour leur découverte des circuits cérébraux impliqués dans notre capacité à nous situer et nous orienter dans l’espace. À terme, ces travaux pourraient permettre de mieux comprendre certaines maladies neurodégénératives dans lesquelles ce système de géolocalisation cérébral est altéré.Par Jean-Philippe Bricka, médiateur scientifique de l’unité des sciences de la vie du Palais de la découverte
Le prix Nobel de physique de 2014 a été attribué conjointement aux Japonais Isamu Akasaki (85 ans) et son ancien étudiant Hiroshi Amano (54 ans), et à l’Américain Shuji Nakamura (60 ans) pour la mise au point de la diode électroluminescente – ou DEL – bleue. Très répandue de nos jours, ce modèle de DEL, inventé il y a plus de vingt ans, constituera très vraisemblablement la principale source d’éclairage dans les années à venir.Par Kamil Fadel, responsable de l’unité de physique du Palais de la découverte
Le prix Nobel de chimie de l’année 2014 a été attribué à l’Allemand Stefan W. Hell (52 ans) ainsi qu’aux Américains Eric Betzig (54 ans) et William E. Moerner (61 ans) pour leurs travaux sur la microscopie de fluorescence super-résolue. Ces trois chercheurs ont réussi à mettre au point deux méthodes, basées sur la fluorescence moléculaire, pour améliorer la résolution des microscopes optiques et les faire entrer dans le monde de la « nanoscopie ».Par Ludovic Fournier, médiateur scientifique de l’unité de chimie du Palais de la découverte
Les météorites sont des roches extraterrestres tombées sur notre sol. Elles proviennent de corps orbitant entre les planètes, mais lesquels précisément ? La réponse nous éclairerait sur la formation du système solaire, cependant elle demeure un défi actuel pour les chercheurs. Elle repose sur l’observation de chutes, la récupération sur le terrain, puis l’analyse de météorites. À l’intersection de la géologie et de l’astronomie, le très sérieux projet FRIPON s’attaque au problème.Par Monica Rotaru, chargée de partenariats institutionnels à UniverscienceMots clés : météorite / astéroïde / planète / météore / Vigie-Ciel / Orgueil
Dès l’Antiquité, les Grecs pensaient connaître les quatre « éléments » constitutifs de la matière : l’eau, la terre, l’air et le feu, tout en distinguant certains métaux tels l’or, le mercure ou le fer. Il aura fallu attendre plusieurs millénaires et de nombreux scientifiques afin de réellement identifier et nommer les premiers éléments, ainsi que le trait de génie d’un homme, Dmitri Mendeleïev, pour comprendre intuitivement comment les organiser. Par Véronique Polonovski, médiateur scientifique de l’unité de chimie du Palais de la découverteMots clés : tableau périodique / classification / éléments / Mendeleïev / chimie
En 2004, la revue Nature publiait les résultats de plus d’une décennie de recherches : la première séquence quasi complète du génome humain. Ce projet phare de la génétique a mobilisé vingt centres de recherche à travers le monde et coûté près de 3 milliards de dollars (soit plus de 2,2 milliards d’euros). L’un des objectifs affichés était de faire avancer la médecine en facilitant l’identification de gènes responsables de maladies et permettre ainsi d’établir des diagnostics individuels. Qu’en est-il dix ans après ?Par Stéphanie Kappler, médiateur scientifique de l’unité des sciences de la vie du Palais de la découverteMots clés : ADN / génome humain / séquençage / diagnostic / maladies génétiques
Formes mathématiques
Comment deviner les contours de l’Atomium de Bruxelles à travers un octaèdre tronqué ? Pour répondre à cette question, nous avons besoin de nous familiariser avec le domaine de la cristallographie. Cette discipline est à la jonction des mathématiques, de la physique et de la chimie. En effet, pour mieux comprendre la forme des cristaux, mais aussi leur structure interne, quelques connaissances sur les familles de polyèdres et leurs symétries peuvent se révéler d’un grand secours !Par Robin Jamet, médiateur scientifique de l’unité de mathématiques du Palais de la découverte
Poulpe, rats, grenouilles, araignées, fourmis… De nombreux animaux peuplent le Palais de la découverte. Parmi ces pensionnaires peu ordinaires, certains sont de gros consommateurs d’insectes. Et pour satisfaire leur insatiable appétit, l’équipe du laboratoire du vivant a trouvé la solution : l’élevage de grillons, dont nous vous livrons ici les secrets.Par Christophe Rivier, technicien et entomologiste du laboratoire du vivant du Palais de la découverteMots clés : grillons / élevage / cycle / communication animale / nourriture
Situé dans la ville étudiante de Tartu, en Estonie, AHHAA est un projet initié en 2007 par le comité scientifique de l’université voisine. Depuis sa réouverture au public dans de nouveaux locaux en 2011, il s’agit du plus grand centre scientifique de la région de la baltique, avec plus de 2 millions de visiteurs accueillis en trois ans. L’objectif principal de ce musée est, comme son nom l’indique, d’émerveiller et de surprendre les visiteurs à travers différentes expériences scientifiques spectaculaires.Par Amélie Barthélémy, attachée commerciale au service réservations du Palais de la découverte
Science et colorants
La teinture de fibres textiles est une technique aussi vieille que l’humanité. Réalisée à l’origine à partir de colorants naturels, la majorité des teintures actuelles s’effectue désormais avec des colorants de synthèse. Une pratique accessible à tous, comme le montre ce précis pour teinturiers amateurs.Par Véronique Polonovski, médiateur scientifique de l’unité de chimie du Palais de la découverte