Les Étincelles du Palais de la découverte
La médiation scientifique
Découvrez le futur Palais
Nous sommes Stéphanie, Élodie et Aurélie. Notre fonction : médiatrices scientifiques de l’unité Sciences de la vie du Palais de la découverte. Dans l’exposition « De l’amour » sont présentés trois exposés, dont l’un sur le thème de cette semaine.Que de richesse et de créativité pour ce thème singulier ! Merci aux dessinatrices (en majorité) et dessinateur typo3/#_msocom_1 (aussi !). Nous espérons que vous passerez un bon moment en découvrant ces œuvres et ce qu’elles nous révèlent.
Voici le quatrième intervenant de cette semaine. Merci pour ce dessin Claire ! Je me nomme clitoris ou organe bulbo-clitoridien. Ma fonction : le plaisir sexuel. Suis-je là rien que « pour le plaisir » ? Pas sûr… Je me cherche encore un peu. Ce qui semble évident, c’est qu’il s’agit de mon rôle principal, mais des questions à mon sujet demeurent en suspens.
D’un point de vue scientifique, un organe est un organe. Il doit être décrit : anatomie, fonction, scénarios d’évolution, diversité représentée. Mais le clitoris n’est pas anodin. S’il est longtemps resté méconnu, mal ou non représenté, c’est aussi lié à son histoire mouvementée.Les dessins de cette semaine nous révèlent bien cette complexité. En tant que biologistes, nous avons choisi de les répertorier par les grands thèmes qu’ils nous évoquaient. Nous parlerons donc anatomie, physiologie, fonction, biodiversité, histoire et société. Bonne découvertetypo3/#_msocom_1 !
Merci à @HistdeScience qui nous a envoyé ce dessin très riche dès le premier jour du défi : quel enthousiasme ! Pauvre Clity qui se cache à cause de son physique. C’est pourtant un organe élégant qui gagne à être connu. Constitué d’un gland (ici la tête) qui se prolonge par le coude (ou genou), puis par le corps qui se sépare en deux piliers entre lesquels se trouvent les bulbes : il n’a aucune raison d’avoir honte ! Néanmoins, il vit caché. Seul le gland est situé à l’extérieur du corps. Mais comme il est très souvent recouvert entièrement par de la peau, le prépuce, il faut vraiment le chercher pour réussir à l’apercevoir !
@HistdeScience nous dit que les deux organes ont beaucoup de points communs : c’est vrai. Comme par exemple leur taille au repos. Clity ne doit pas en être complexé ! Car même s’il existe des variations entre personnes, un clitoris et un pénis mesurent tous deux environ 12 cm au repos. Et pourtant, Peny est plus populaire. Il faut dire qu’elle est entièrement exposée à l’extérieur du corps, donc plus facile à voir ! Et les scientifiques n’ont jamais cessé d’étudier le pénis, alors que le clitoris a connu, à partir du XIXe siècle, une période sombre pendant laquelle il est peu à peu tombé dans l’oubli. Il y a aujourd’hui beaucoup de retard à rattraper. Mais, pour ne pas trop accabler Peny, n’oublions pas qu’elle a plusieurs fonctions. Si, comme le clitoris, le pénis est le siège du plaisir sexuel, il sert également à la reproduction et à uriner.
Autre point commun entre le clitoris et le pénis : ils ont la même origine embryonnaire. Jusqu’à 8 semaines après la fécondation, tous les embryons possèdent un tubercule génital, qui ressemble un peu à un champignon. Par la suite, il se développera différemment selon les hormones présentes. Mais dans tous les cas, il restera composé des mêmes tissus érectiles : des corps spongieux ainsi que des corps caverneux, situés respectivement au niveau des bulbes et dans les piliers pour le clitoris.@HistdeScience a bien fait de dessiner le gland d’une autre couleur, car les chercheurs ne savent pas encore vraiment de quoi il est constitué. Il semblerait qu’il ne soit pas érectile.En effet, la partie terminale des piliers, la racine, est un peu particulière. Elle est enserrée dans une gaine rattachée aux os pubiens et n’est donc ni mobile ni érectile comme le reste des piliers. Un détail que nous n’avons pas souvent rencontré au cours de nos lectures !
Telles le Sherlock Holmes de LudmillaScience, nous avons nous aussi mené notre enquête, qui nous a conduites jusqu’à Saint-Germain-en-Laye. C’est là que se trouve le siège de Woman Safe, une association qui vient en aide aux femmes et enfants victimes ou témoins de toutes formes de violence. Nous avons eu la chance d’y rencontrer les deux fondateurs, Frédérique Martz et Pierre Foldès. C’est en discutant avec ce dernier, chirurgien et inventeur d’une technique permettant de réparer les dommages causés par l’ablation du clitoris, que nous avons un peu mieux compris les subtilités de cet organe. Nous avons appris que la petite boule que l’on aperçoit au niveau de la vulve, sous le prépuce, et que l’on appelle le gland, est la plupart du temps… vide ! En dehors des périodes d’excitation sexuelle, le « vrai » gland est situé environ 1,5 cm en arrière. Ce n’est que lorsqu’il est stimulé et entre en érection qu’il « descend » dans cette poche de peau. Une vraie découverte !
Comme évoqué plus haut, le clitoris est constitué de tissus érectiles, les corps spongieux et les corps caverneux. Ils contiennent de petites cavités, vides au repos et qui se remplissent de sang au moment de l’excitation. C’est cet afflux sanguin qui permet l’érection, mais plus modestement que chez le pénis. Le gland se redresse un peu, les bulbes gonflent et les piliers deviennent un peu plus volumineux et fermes, comme les biscoteaux du clitoris « à fond » dessinés par Marie. Dans la réalité, ils ne se lèvent pas : ils restent bien droits le long des bulbes. À fond mais pas trop !
Marie nous parle également de l’innervation du clitoris. Il comprend des milliers de terminaisons nerveuses, 8 000 rien que sur le gland selon certains chercheurs. Un chiffre qui varie probablement selon les femmes. C’est donc un organe très sensible, peut-être le plus sensible du corps humain. Une partie de ces terminaisons sont des récepteurs tactiles, identiques à ceux situés dans la peau. Ils sont sensibles aux pressions, aux vibrations, aux étirements, au chaud et au froid, ce qui explique qu’il y ait mille et une façons de le stimuler. Mais le clitoris possède aussi des terminaisons spécifiques qui sont aussi trouvées dans le pénis, les corpuscules de Krause-Finger. Délicieusement appelés corpuscules de la volupté, ils seraient impliqués dans ce phénomène particulier qu’est l’orgasme.Autre détail important visible sur ce dessin, le clitoris est à cheval sur le vagin, représenté par un cercle plus ou moins écrasé. Ce qui nous amène au dessin suivant…
Un clitoris qui part au combat le poing levé ! Le poing, le poinG… le point G ?? Ce n’est peut-être pas ce combat qui a inspiré Julie Azan (autrice du livre Le clitoris, c’est la vie que nous vous conseillons vivement !), mais voilà un point qui suscite aujourd’hui encore de vives discussions entre scientifiques. Pourtant, selon les travaux de recherche d’Helen O’Connell, urologue, d’Odile Buisson, gynécologue, ou encore de Pierre Foldès, chirurgien urologue, il n’y aurait pas de zone particulière à l’entrée du vagin, là où devrait se situer ce fameux point G. Point de raison donc de savoir quel est l’orgasme le plus important entre le clitoridien et le vaginal, puisque ce dernier n’existerait pas. Bien qu’il puisse être stimulé soit par l’extérieur, au niveau du gland, soit par l’intérieur, à travers la paroi vaginale, c’est bien le clitoris qui est le « siège du plaisir » ou le « trône des voluptés » comme l’affirmaient déjà les anatomistes à partir du XVIe siècle.
Plaisir et orgasme féminins qui nous amènent au dessin d’Angela Hin, avec sa représentation d’un clitoris électrique ! En effet, si l’on joue sur son gland avec délicatesse, comme avec un interrupteur (haut/bas), arrivera ce qui doit arriver… des éclairs de plaisir ! À moins qu’Angela ne nous dise par ce dessin qu’il est l’interrupteur du plaisir féminin ? En tous cas, la réalité est un poil plus complexe. Ce clitoris est certes une zone érogène, mais il n’est pas le seul endroit du corps qui, stimulé, peut procurer du plaisir. Des éclairs de plaisir peuvent aussi naître de la stimulation des seins, ou du cou, ou des pieds ! Libre à chacune (et à chacun) de trouver ses propres zones érogènes pour alimenter son plaisir.Oui, parlons désir. Ouii, parlons plaisir. Ouiii, parlons… cerveau ! Car il est le centre de nos désirs et de notre plaisir. C’est lui qui désire, séduit et jouit, lui le véritable organe sexuel, recevant des messages excitateurs des différentes zones érogènes du corps. Désir et plaisir résultent de l’activation, entre autres, de régions profondes appelées « système de la récompense et de la motivation ». Grâce aux performances accrues de l’imagerie cérébrale, le cerveau est au centre de toutes les attentions des sexologues et des neuroscientifiques, qui essaient de percer les rouages du désir, du plaisir et bien sûr de l’orgasme ! Vous reprendrez bien une petite IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) pendant votre stimulation clitoridienne, histoire de voir votre cerveau orgasmique s’embraser ?
Le clitoris ne servirait-il donc qu’au plaisir ? Le dessin de Guillaume nous en apprend un peu plus sur l’histoire et des questions de biologie en suspens…
De l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle circule la théorie des humeurs. Élaborée par Hippocrate puis Gallien, elle postule que l’homme et la femme doivent avoir un orgasme pour que la fécondation soit un succès (cf.Nais). À partir du XVIIIe siècle, les découvertes se succèdent : identification des ovules et des spermatozoïdes, mécanisme de la fécondation et, surtout, ovulation spontanée. Le démenti tombe : le clitoris ne sert pas à la reproduction, il est petit à petit oublié des planches anatomiques.Le clitoris est donc aujourd’hui décrit comme un organe dont l’unique fonction est le plaisir sexuel féminin. Rien d’autre ?Les biologistes continuent à se questionner : quel serait l’« intérêt » évolutif du maintien du clitoris chez tous ces Mammifères à ovulation spontanée (comme les humains, Primates, Cétacés, éléphants…) ? Les hypothèses foisonnent, sont sujettes à controverse, mais aucune n’est encore validée. Celle dont nous parle Guillaume (selon nous !) postule que l’activation du clitoris aurait un… intérêt reproductif ! Des mesures post-orgasme du vagin de ces dames ont montré des modifications physiologiques du pH, de la quantité de dioxygène, de température, du flux sanguin. L’hypothèse en question stipule que ces modifications pourraient contribuer à l’activation des spermatozoïdes dans les voies génitales. Affaire à suivre donc. L’Histoire serait-elle un éternel recommencement ? Du plaisir à la reproduction, la frontière est loin d’être définitivement tracée !
Le clitoris est présent chez tous les mammifères placentaires. Compte tenu de l’homologie embryonnaire du clitoris et du pénis, on considère qu’ils sont apparus en même temps. On trouve, dans cette aventure évolutive, quelques histoires à raconter…
Entrons sur les territoires d’Afrique subsaharienne, avec cette superbe Hyène tachetée, Crotura crotura. Cet animal totem du clitoris est le seul de sa famille à présenter un assortiment d’organes sexuels externes inédits. Océane nous l’explique fort bien : « Les mâles et femelles de hyènes tachetées sont difficiles à différencier. Les mâles ont un long et proéminent pénis mais il se trouve que les femelles arborent un pseudo-pénis qui est en réalité un clitoris de taille et forme similaire au sexe des mâles ! ». Longtemps crue hermaphrodite, cette hyène brouille tous nos repères. En plus de ce long clitoris, elle n’a pas d’orifice vaginal et ses lèvres sont soudées comme un scrotum. Le premier à avoir compris la méprise serait Robert Jacob Gordon, un officier de l’armée néerlandaise, zoologue amateur. Il laissa des dessins remarquables, sortis des placards du Rijksmuseum d’Amsterdam en 2012 !Si d’autres mammifères ont un long clitoris, l’hyène tachetée est la seule espèce connue urinant, s’accouplant et accouchant par cet organe. Durant l’accouplement, il prend l’apparence d’une chaussette retournée. La position ventrale de l’orifice fait que le mâle doit s’asseoir derrière la femelle, s’accrochant péniblement à ses flancs. Acrobatique ! Le « coût » de cette anatomie est souvent questionné. La mortalité des jeunes est élevée - canal vaginal tortueux, cordon ombilical court, étroitesse de l’orifice clitoridien, fratricide quasi automatique . Mais les petits meurent moins souvent de faim que dans les autres espèces, car les hyènes tachetées ont développé des stratégies de chasse aux gros gibier… de quoi nourrir tout le monde ! Quels mécanismes évolutifs sont à l’œuvre chez cette espèce passionnante ? Il n’y a pas de scénario convergent pour l’heure.L’hyène tachetée est un cas marquant de l’expression de l’origine embryonnaire commune pénis/clitoris et des multiples diversités des tentatives évolutives… Encore une raison de questionner nos imaginaires collectifs des notions de mâles et de femelles [réf @HistdeSciences]…
Continuons sur les « étrangetés »… Merci Agatha pour cette superbe proposition sur les os génitaux, beaux témoins des diversités anatomiques animales. Certains mammifères présentent, à l’intérieur de leur clitoris ou de leur pénis, un os ! L’os pénien est aussi nommé baculum, pour sceptre, l’os clitoridien, baubellum, pour gemme, joyau, ou excroissance, mais c’est moins joli. Loin d’être anecdotiques, ils sont observés chez les Carnivores, les Rongeurs, les Chauves-souris et les Primates notamment, mais pas chez les Humains !
Les études sur les os péniens foisonnent : forme, position, longueur, dont le record est évidemment attribué (le morse, 63 cm, ici présent). Et l’on se passionne, à raison, pour ces petites merveilles de diversité, qui servent aussi d’outil ou de talisman en Alaska. L’hypothèse fonctionnelle récurrente : l’os pénien augmenterai la durée de pénétration et donc l’efficacité reproductive.
Et le baubellum dans tout ça ? Il a malheureusement déchainé moins de passions. Pourtant, Alfred Grandidier, naturaliste et explorateur Français, en faisait déjà récit dans ses écrits dès 1871 « Chez les propithèques [des lémuriens], l’ouverture vulvaire est en grande partie recouverte et cachée par le clitoris […] un très petit osselet soutient l’extrémité de cet organe ».
Le baubellum aurait-t-il souffert de machisme éthologique… ? Difficile de répondre. Les difficultés d’observation sont réelles : il peut disparaitre avec l’âge, devenir cartilagineux, est généralement plus petit que son homologue. Pourtant, les études, le plus souvent comparatives, concernent beaucoup les critères de longueur, moins les variabilités de forme. Les techniques s’améliorent, des études paraissent : auront nous bientôt une belle collection d’image de baubellum à montrer aux visiteurs ?
Il nous faudra attendre quelques temps. En attendant, l’Histoire des sciences a montré quelques exemples confirmés de biais sexistes dans les recherches en biologie, que les dessins de cette semaine nous évoquent presque tous !
Que de détails dans ce dessin de Naïs sur l’histoire médicale, et occidentale, du clitoris ! Une histoire essentiellement écrite par des hommes, pour des hommes. Comme Realdo Colombo (1515-1559) qui n’a pas exploré les océans mais la vulve et qui a modestement affirmé avoir été le premier à avoir découvert le clitoris. C’est surement le premier à l’avoir disséqué mais il y a fort à parier que les femmes, et les hommes !, sans être anatomistes, l’avaient trouvé avant lui… Et comme évoqué dans le dessin, à peine « découvert », à peine nié puisqu’André Vésale (1514-1564), célèbre anatomiste et professeur de Colombo, affirmait qu’il s’agissait d’une malformation seulement présente chez les hermaphrodites. On se demande où il a cherché…
Heureusement que son opinion n’a pas été prise en compte et que durant les siècles suivants cet organe a été étudié au même titre que n’importe quel organe. Jusqu’au 19e siècle, les scientifiques pensaient même, à tort, que pour tomber enceinte une femme devait avoir un orgasme. Une aubaine pour cet organe qui attirait alors toute l’attention des médecins et des hommes d’église. John a certainement lu un des nombreux ouvrages de l’époque qui décrivaient comment le stimuler en le frottant d’un mouvement circulaire avec un doigt enduit d’huile parfumée !
Mais les choses se sont gâtées à partir du moment où l’on a compris qu’orgasme et fécondité n’étaient pas liés (cf. dessin de Guillaume Morin, @Akenium). D’un coup, au 19e siècle, le clitoris a été vu comme une partie inutile qui ne valait plus la peine qu’on s’y intéresse. Pire, certains ont voulu s’en débarrasser comme ce marin qui propose de le couper à coup de chalumeau. C’est une référence à la clitoridectomie, ou excision, une mutilation qui consiste à couper le gland, voire également les petites lèvres. Pratiquée en Occident du 17e au 19e siècle, elle était censée guérir les femmes de tous leurs maux : folie, épilepsie, catalepsie, lascivité, hystérie…
Heureusement, cette période noire, qui a duré encore plus d’un siècle, a pris fin grâce à l’arrivée d’Helen !
Encore un dessin qui fait référence à l’histoire scientifique et politique du clitoris, jalonnée de petites et grandes révolutions. Cette magnifique Marianne dessinée par Capucine nous interpelle surement sur ce qu’il s’est passé en 2017. Pour la première fois, un clitoris est représenté correctement dans un manuel scolaire français. Enfin, il n’apparait plus sous la forme tronquée d’un haricot ou d’un simple bouton ! 2017… c’est-à-dire quatre siècles après sa première représentation détaillée dans un livre d’anatomie écrit par Giulio Casseri (1552 ?-1616). Pourquoi si tard ? Car, héritage de notre longue histoire, le plaisir sexuel est tabou dans notre société. Les programmes scolaires ont longtemps fait l’impasse sur le sujet parlant prioritairement de reproduction ou au mieux des zones du plaisir situées dans le du cerveau.Mais les choses changent, le clitoris est de plus en plus étudié et connu grâce aux chercheurs, aux soignants, aux enseignants, aux associations… et aussi grâce à vous, artistes en herbes ou confirmés, qui le dessinez sur les murs, les trottoirs, les réseaux sociaux… ou pour le Palais de la découverte ! Alors, oui, le clitoris n’est pas un simple organe, il est devenu un symbole de réappropriation du corps, de l’espace public et politique. Un vrai retournement de situation !
Ce dessin, très poétique et imagé nous semble être le candidat idéal pour conclure notre voyage en Clitorie. Pour Marie, le clitoris, c’est une fleur qui s’épanouit… pour nous il est sujet à de multiples interprétations !Ne vous fait-elle pas penser à l’Orchidée, la fleur de l’amour et de la beauté ? Orchis vient du grec ancien « testicule » à cause de l’aspect de sa racine. Serait-ce enfin « elle » qui s’élève et « lui » qui se cache ? L’orchidée est aussi la star des hermaphrodites où les organes sexuels mâle et femelle vivent à l’équilibre…Il y a aussi cette douce fleur Clitoria ou pois papillon, à la forme équivoque, que nous avons découverte ici.Sans détour cette fois, et à l’unissons, nous dirions que cette histoire nous amène ici : mieux se connaitre pour mieux s’épanouir. La connaissance du corps n’est-elle pas le point de départ de la connaissance de soi ? C’est aussi un moyen, pour les unes et les uns, d’aller vers l’autre sereinement. Libre à chacun et à chacune, ensuite, de prendre la route qui lui plait !